La reconstruction du prépuce après circoncision complète reste une intervention délicate qui
permet rarement d'obtenir un prépuce de longueur et de sensibilité normales. Il est préférable
dans un premier temps de profiter de la souplesse de la peau de la verge en recourant à des
exercices de traction-élongation répétés qui permettront d'obtenir un excédent cutané
d'excellente qualité tant du point de vue de la coloration que de la sensibilité. Il existe des
appareillages adaptés pouvant être porté en permanence (sortes de petits tendeurs reliés
discrètement à la cuisse qui évitent ces exercices et permettent un résultat beaucoup plus rapide.
Ce n'est qu'après avoir obtenu l'excédent cutané désiré que l'on peut discuter de petits gestes de
chirurgie légers pour améliorer l'aspect final.
Une circoncision peut-être complète, c'est-à-dire que toute l'eau la peau du prépuce sera
retirée au prix d'une petite cicatrice invisible située à la base du gland, pour des motifs culturels,
religieux ou médicaux : c'est le cas du phimosis quand un anneau très serré de l'extrémité du
prépuce risque d'entraîner l'impossibilité de recalotter la verge au décours d’une activité sexuelle
(paraphimosis) ; il y a un alors l'urgence à consulter ++++ car il existe un risque non négligeable
de nécrose partielle des tissus péniens ; d'autre part certaines affections chroniques se
développant à la partie interne du prépuce, il peut être utile d'enlever celui-ci.
Dans une circoncision partielle, seule la partie pathologique du prépuce sera enlevée,
conservant ainsi au le patient une partie du fourreau cutané initial permettant ainsi la couverture
plus ou moins complète du gland.